Découvrir Jésus \ Sujet \Pourquoi Jésus a-t-il fait une entrée triomphale à Jérusalem ?
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Jésus est entré à Jérusalem en tirant parti de sa popularité pour éviter d'être arrêté par le prudent Sanhédrin, qui craignait la foule curieuse. Son entrée, marquée par le fait qu'il montait un âne, symbolisait la paix, contrecarrant les attentes d'un messie militant par la nature spirituelle de sa mission.
Jésus a profité de sa popularité auprès du peuple pour entrer à Jérusalem sans être inquiété par le Sanhédrin, qui préférait agir discrètement et éviter l'examen public. Les autorités religieuses craignaient la foule, qui était surtout curieuse de connaître Jésus, ce qui lui a permis d'entrer librement dans la ville sans être immédiatement arrêté. Cette entrée capitale n'était pas simplement une présence physique à Jérusalem, mais représentait un moment d'enseignement critique sur l'essence spirituelle de sa mission. Le choix de Jésus d'utiliser un âne plutôt qu'un cheval de guerre souligne son message de paix par rapport aux attentes juives traditionnelles d'un messie militant.
Entrer dans une ville voisine ne pose généralement aucun problème, mais lorsqu'il y a une menace d'arrestation et d'exécution, les enjeux sont plus importants. Telle était la réalité de Jésus lorsqu'il a décidé d'entrer à Jérusalem. Par convention, on peut éviter la ville ou y entrer par la force. Mais Jésus, homme de paix, a choisi une approche non violente.
Toute la matinée, Jésus réfléchit à la manière d'affronter ouvertement ses ennemis, tout en sachant que l'issue pourrait être fatale. Il y voit l'occasion de donner à ses adversaires une dernière chance de voir son message de paix. En s'appuyant sur le soutien populaire de la foule et sur l'enthousiasme de ses disciples, il peut empêcher le sanhédrin de le capturer, ce qui risquerait de provoquer une réaction négative de la part du public.
Jésus n'a pas choisi d'entrer publiquement dans Jérusalem comme une dernière tentative de gagner en popularité ou de s'emparer du pouvoir. Il ne l'a pas fait uniquement pour satisfaire les désirs de ses disciples et de ses apôtres. Jésus n'avait pas les illusions d'un rêveur fantastique ; il était parfaitement conscient des conséquences inévitables de cette visite.
La question est alors de savoir comment entrer. Doit-il s'avancer hardiment avec ses Les douze apôtres à sa suite, éventuellement armés ? Ou doit-il chevaucher un destrier blanc comme César revenant de sa victoire, ce qui pourrait l'aligner sur les Concepts du Messie attendu qu'il cherche à contredire ? Au lieu de cela, il a choisi de jouer le rôle d'un roi pacifique, comme l'a prophétisé Zacharie : un souverain juste apportant le salut, humblement monté sur un âne. Cet acte symbolise clairement que son Le royaume des cieux n'est pas de ce monde, mais du monde spirituel, à l'intérieur de l'âme de chaque individu.
Jésus a constamment enseigné à ses apôtres et à ses disciples que son royaume était spirituel et ne venait pas de ce monde, mais il s'est efforcé de le leur faire comprendre pleinement par un enseignement direct. Pour tenter de transmettre ce message de manière symbolique, Jésus chargea Simon Pierre et Jean Zébédée d'aller chercher un ânon à Bethpage après le déjeuner, en leur disant de répondre à toute demande en disant : "Le Maître en a besoin". Lorsqu'ils furent confrontés au propriétaire de l'ânon, ils expliquèrent leur but et le propriétaire, reconnaissant l'autorité de Jésus, leur permit de prendre l'ânon.
Au moment du départ de Jésus et de ses apôtres, l'attente de la Pâque avait déjà attiré des centaines de pèlerins qui, attirés par la nouvelle de l'entrée triomphale imminente de Jésus, s'étaient attardés pour le rejoindre. La ferveur a été alimentée par David Zébédée et ses associés qui, avant l'arrivée de Jésus, ont propagé la nouvelle à Jérusalem, attirant des milliers de personnes pour assister et participer à cet événement. La convergence de ces foules enthousiastes de Jérusalem avec l'entourage de Jésus près du Mont Olivet a créé un spectacle, célébrant ce qu'elles percevaient comme l'avènement d'un Messie prophétisé, marqué par l'acte symbolique de Jésus chevauchant un âne.
La procession était une affaire jubilatoire avec des disciples, des croyants et des pèlerins de diverses régions, agitant des branches de palmier et étendant des vêtements comme des tapis, chantant des psaumes de bénédiction et d'espoir messianique. Cependant, la réaction de Jésus lorsqu'il aperçoit Jérusalem du haut des Oliviers est une profonde tristesse, annonçant les conséquences désastreuses de l'aveuglement spirituel de la ville et de son rejet imminent de la paix. La réaction du public est mitigée ; tandis que certains se réjouissent, les Pharisiens et les sceptiques critiquent et craignent que le tumulte n'incite à la révolte, soulignant la nature éphémère et superficielle du soutien de la foule, qui changera radicalement d'ici la fin de la semaine.
Fils de Dieu, Fils de l'Homme. Fils Créateurs de l'Univers.
Les disciples choisis de Jésus.
Au centre de nombreux moments cruciaux de la vie de Jésus.
Gregg Tomusko, Mike Robinson, Gary Tonge