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Le dernier appel de Pilate et sa reddition 

Avril 7, 30 CE (Vendredi)

Pilate, sous la pression de la foule, fait flageller Jésus. Il tente de le relâcher en le comparant à Barabbas, mais la foule réclame sa crucifixion. Craignant une émeute et la réprimande de César, il ordonne à contrecœur la crucifixion de Jésus.

Le dernier appel de Pilate et sa reddition
  • Résumé

    Ponce Pilate, cherchant désespérément à apaiser la foule sanguinaire menée par les Grands prêtres, ordonne la flagellation de Jésus, mais ne trouve aucune culpabilité en lui. Il présente Jésus battu à la foule, espérant qu'elle aura pitié de lui, mais celle-ci exige sa crucifixion. Pilate tente de libérer Jésus en le comparant au meurtrier Barabbas, mais la foule insiste avec véhémence sur la crucifixion de Jésus. Il se lave les mains symboliquement, déclarant son innocence, puis cède aux exigences de la foule, ordonnant la crucifixion immédiate de Jésus par les soldats romains. Tout au long de ce procès, les observateurs célestes ont noté la profonde injustice, décrivant "Pilate en procès devant Jésus".

  • Pilate ordonne que Jésus soit flagellé

    Pilate était terrorisé par le bruit insistant de la foule, agissant sous la direction directe des grands prêtres et des conseillers du Sanhédrin; néanmoins, il décida d'essayer au moins une fois encore d'apaiser la foule assoiffée de sang et de sauver Jésus.

    Pilate tente de faire appel à leur pitié. Craignant de défier cette foule qui réclamait le sang de Jésus, il ordonna aux gardes juifs et aux soldats romains de s'emparer de Jésus et de le faire flageller. C'était en soi une procédure injuste et illégale, mais les gardes ont emmené Jésus dans la cour ouverte du Prétoire pour lui faire subir ce supplice. Bien que ses ennemis n'aient pas été témoins de cette flagellation, Pilate l'a été et, avant qu'ils n'aient terminé ce mauvais traitement, il a ordonné aux flagellateurs de s'arrêter et leur a indiqué que Jésus devait lui être amené.

    Pilate prit alors Jésus, prisonnier, saignant et lacéré, et le présenta à la foule en disant : "Voici l'homme ! Je vous déclare encore une fois que je ne trouve en lui aucun crime, et qu'après l'avoir flagellé, je veux le relâcher."

    Pilate parlait plus vrai qu'il ne le pensait lorsque, après avoir fait flageller Jésus, il le présenta à la foule en s'exclamant : "Voici l'homme !" En effet, le gouverneur romain rongé par la peur était loin de se douter qu'à ce moment précis, l'univers se tenait au garde-à-vous, contemplant cette scène unique de son souverain bien-aimé soumis dans l'humiliation aux railleries et aux coups de ses sujets mortels abrutis et dégradés. Et tandis que Pilate parlait, l'écho retentissait dans tout l'univers : "Voici Dieu et l'homme".

    Pilate comprit enfin qu'il était vain de faire appel à leurs prétendus sentiments de pitié. Il s'avança et dit : "Je vois que vous êtes décidés à ce que cet homme meure, mais qu'a-t-il fait pour mériter la mort ? Qui dira son crime ?"

    Un grand prêtre s'avance et s'approche de Pilate, la colère dans la voix. Il déclara : " Nous avons une loi sacrée, et selon cette loi, cet homme mérite la mort parce qu'il a prétendu être le Fils de Dieu " En entendant cela, Pilate fut encore plus effrayé. Il commence à trembler à l'idée que Jésus puisse vraiment être un être divin. Pilate fait signe à la foule de se taire, puis prend Jésus par le bras et le ramène à l'intérieur du bâtiment pour un examen plus approfondi. À ce stade, Pilate est déchiré par la peur, troublé par la superstition et profondément troublé par l'entêtement de la foule.

  • Pilate interroge à nouveau Jésus en privé

    Alors que Pilate, effrayé et tremblant d'émotion, s'assoit à côté de Jésus, il lui demande : "D'où viens-tu ? Vraiment, qui es-tu ? Qu'est-ce qu'ils disent, que tu es le Fils de Dieu ?"

    Jésus ne voulait pas parler davantage à cet homme injuste et faible ; il regarda Pilate en face, mais celui-ci ne lui répondit pas. Pilate dit alors : "Tu refuses de me parler ? Tu ne sais pas que j'ai encore le pouvoir de te relâcher ou de te crucifier ?" Jésus dit alors : "Tu n'as de pouvoir sur moi que s'il t'est permis de le faire d'en haut. Vous ne pourriez exercer aucune autorité sur le Père-Fils de l'homme si le Père des Pères qui est aux cieux ne le permettait."

    Ce dernier entretien avec Jésus effraie profondément Pilate. Ce lâche sur le plan moral et ce faible sur le plan judiciaire travaille désormais sous le double poids de la peur superstitieuse de Jésus et de la crainte mortelle des chefs juifs.

  • Pilate se rend et se lave les mains

    Pilate se présente à nouveau devant la foule et dit : "Je suis sûr que cet homme n'est qu'un délinquant religieux. Vous devez le prendre et le juger selon votre loi. Pourquoi voulez-vous que je consente à sa mort parce qu'il a heurté vos traditions ?"

    Pilate était sur le point de relâcher Jésus lorsque Caïphe, le grand prêtre, s'approcha du lâche juge romain et, secouant le doigt au visage de Pilate, déclara avec des mots de colère que toute la foule pouvait entendre : "Si tu relâches cet homme, tu n'es pas l'ami de César, et je veillerai à ce que l'empereur soit au courant de tout."

    Cette menace publique est trop forte pour Pilate. Sa position personnelle et le sort de sa propre fortune lui importent désormais au plus haut point ; il ordonne que Jésus soit amené devant le tribunal. Comme le Maître se tenait devant eux, il le montra du doigt et dit : "Voici votre roi", et les Juifs répondirent : "Otez-le, crucifiez-le ! Pilate dit alors d'un ton sarcastique : "Crucifierai-je votre roi ?" Les Juifs répondirent : "Oui, crucifie-le ! Pilate a alors compris qu'il n'y avait aucun espoir de sauver Jésus puisqu'il ne voulait pas défier les Juifs.

    Pilate a peur d'une émeute. Il n'osait pas prendre le risque d'une telle agitation pendant la Pâque à Jérusalem. Il ne voulait pas non plus risquer d'être réprimandé par César. La foule a applaudi lorsqu'il a ordonné la libération de Barabbas. Puis il commanda un bassin et de l'eau, et là, devant la foule, il se lava les mains en disant : "Je suis innocent du sang de cet homme. Vous voulez qu'il meure, mais je n'ai rien trouvé de coupable en lui. Veillez donc sur lui. Les soldats l'emmèneront." Alors la foule acclama et répondit : "Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants."

    Après s'être lavé les mains devant la foule, cherchant ainsi à échapper à la culpabilité de livrer un innocent à la crucifixion à cause de sa propre faiblesse, Pilate ordonna que le Maître soit remis aux soldats romains et donna l'ordre à leur chef de le crucifier immédiatement.

    Du début à la fin de son soi-disant procès devant Pilate, les hôtes célestes n'ont pu s'empêcher de diffuser dans l'univers la représentation de la scène de "Pilate en procès devant Jésus".

Lectures suggérées dans cet essai

Personnes apparentées

  • Ponce Pilate

    Le procurateur romain

  • Jésus

    Fils de Dieu, Fils de l'Homme. Fils Créateurs de l'Univers.

Lieux connexes

  • Jérusalem

    Au centre de nombreux moments cruciaux de la vie de Jésus.

  • Prétoire

    Le prétoire de Jérusalem a accueilli le procès de Jésus par Pilate.

Les contributeurs

MaryJo Garascia, Mike Robinson, Gary Tonge

Références et sources

  • 185:6 Dernier appel de Pilate.
  • 185:7 Dernier entretien de Pilate.
  • 185:8 La capitulation tragique de Pilate.
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